Questions fréquentes sur l’azote liquide et les réservoirs cryogéniques
Les réponses aux questions les plus fréquentes concernant l’azote liquide, son utilisation, sa livraison et le matériel de conservation cryogénique. Cette page vous apporte des réponses claires sur nos services, la sécurité et les bonnes pratiques d’utilisation de l’azote liquide.
Quelle est la température de l’azote liquide ?
Quels sont les risques liés à l'utilisation d'azote liquide ?
Quelle est la température maximum recommandée pour le stockage d'échantillons biologiques ?
Quel réservoir pour un transport routier ou aérien en phase vapeur ?
Les réservoirs cryogéniques de transport (shipper) possèdent une paroi intérieure absorbante qui piège l’azote liquide, le transforme en azote gazeux et permet ainsi le transport de produits biologiques à une température de -150°C. Sans présence de liquide, le transport échappe à la réglementation du transport de matière dangereuse.
Comment réaliser le transport aérien de marchandises dangereuses (norme IATA) ?
(Extrait)
Le transport aérien de matières considérées comme dangereuses est réglementé par l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA). La réglementation pour le Transport de marchandises dangereuses (48ème édition, 2007) définit 9 classes de matières dangereuses dont la Classe 6 Substances toxiques et infectieuses. La classe 6 regroupe les matières toxiques et infectieuses pour les animaux et l’homme :
- Les organismes et microorganismes génétiquement modifiés,
- Les produits biologiques et les prélèvements pour diagnostic,
- Les déchets hospitaliers et les déchets médicaux répondant aux critères de cette classe.
Par « matières dangereuses » on entend les matières dont on sait ou dont on a des raisons de penser qu’elles contiennent des agents pathogènes : microorganismes (bactéries, virus, rickettsies, parasites, champignons) et microorganismes modifiés (hybrides, mutants).
La réglementation définit des instructions d’emballage pour la classe 6 : Instruction d’emballage cargos seulement. Ces emballages doivent être construits et fermés de manière à empêcher toute fuite du contenu pouvant être causée, dans des conditions normales de transport, par des vibrations ou par des variations de température, d’hygrométrie ou de pression.
L’emballage est constitué de trois éléments :
- un récipient primaire
- un emballage secondaire
- un emballage extérieur rigide
Les récipients primaires doivent être emballés dans des emballages secondaires de façon à éviter que, dans des conditions normales de transport, ils ne se brisent, soient perforés ou laissent échapper leur contenu dans les emballages secondaires.
Les emballages secondaires doivent être placés dans des emballages extérieurs rigides avec interposition de matériaux de rembourrage appropriés.
Le récipient primaire et l’emballage secondaire doivent :
Pouvoir résister sans fuite à une pression intérieure à 95 kPa à des températures comprises entre -40°C et +55°C.
Etre capables de subir avec succès une chute de plus de 1,20m.
En cas de transport de matières réfrigérées ou congelées, conserver leur capacité de rétention de la température du réfrigérant utilisé ainsi qu’aux températures et pressions qui pourraient en résulter pendant le transport aérien si la réfrigération venait à faire défaut.
Pendant le transport, les matières infectieuses de numéro ONU 3373 doivent porter :
Sur l’emballage extérieur :
- Un pictogramme
- La désignation exacte d’expédition (Matières biologiques catégorie B) inscrite en lettres d’au moins 6mm de haut à côté du pictogramme
- La mention « suremballage » (ou overpack)
- Nom et adresse de l’expéditeur et du destinataire
- Nom et numéro de téléphone de la personne responsable du transport
Entre l’emballage secondaire et extérieur :
- une liste détaillée des produits transportés